Nourrir pour gagner

Ascetic SilverQu'il s'agisse d'un animal de deux ans en début d'entraînement ou d'une monture plus expérimentée, les chevaux de course de tous les âges ont besoin de la meilleure nutrition possible pendant toute leur carrière pour les aider à donner toute leur mesure. Afin de rehausser ce potentiel naturel, Baileys a développé une gamme complète spéciale course pour contribuer aux besoins nutritionnels du cheval et obtenir une performance optimale.  

Nourrir des chevaux de course demande des compétences à la fois scientifiques et pratiques. Tous les chevaux de course de plat et de saut demandent une énorme quantité d'énergie pour alimenter l'activité musculaire rapide exigée pendant la course. En sus de répondre aux besoins énergétiques de la course en elle-même, le cheval peut dépenser une grande quantité d'énergie pendant le voyage et pendant l'attente nerveuse avant l'événement. Par ailleurs, lorsqu'on nourrit des chevaux de course de 2 et 3 ans, il importe également de prévoir leur croissance continue et leur développement autant que leur performance. Quant au cheval plus âgé, bien qu'il n'utilise plus les nutriments pour sa croissance, il doit quand même recevoir une alimentation capable de répondre aux exigences de sa performance, prévoir à l'entretien de la masse musculaire, à l'intégrité et à la réparation des tissus, combattre la fatigue et améliorer la résistance à l'effort. 

Traditionnellement, un apport énergétique élevé provient des glucides (amidon et sucres) mais, si l'on donne aux chevaux un régime très glucidique, on risque les maux digestifs et il faut tenir compte des autres facteurs nutritionnels. L'alimentation d'un athlète équin nécessite donc un équilibre délicat de nutriments afin de pourvoir autant d'énergie possible tout en minimisant les surcharges glucidiques. Les choses se compliquent davantage du fait que les athlètes ne sont pas tous pareils et que la voie métabolique utilisée par un cheval de longue distance pour alimenter sa performance n'est pas forcément la même que pour un sprinter.

La clé de tout régime alimentaire est qu'il soit équilibré et appétissant. Le cheval a évolué comme un "mangeur brouteur", mangeant peu et souvent tout au long de la journée et rassemblant la majorité de ses besoins nutritionnels au cours de la digestion lente des fibres issues des fourrages. Malheureusement, les nutriments obtenus des fourrages, notamment le taux en énergie, sont loin de suffire aux besoins nutritionnels intenses du cheval de course pendant l'entraînement. Afin de promouvoir une digestion optimale, profiter au maximum du régime alimentaire et obtenir une bonne fonction digestive, il est essentiel de conserver une partie des fibres dans l'alimentation afin de minimiser les maux digestifs comme les diarrhées, les coliques, les ulcères gastriques, et les troubles du métabolisme (Azoturia/myosite et crampes musculaires par exemple).  
 

Même si l'avoine représente le régime traditionnel des chevaux de course, elle n'est qu'une des nombreuses céréales disponibles. Les besoins nutritionnels croissants d'un cheval seront satisfaits par l'introduction dans le régime alimentaire d'autres céréales comme l'orge et le maïs, accompagnées de corps gras et d'huiles plus denses en énergie que les céréales classiques. Les protéines, les vitamines et les minéraux sont ajoutés pour compléter l'énergie provenant des céréales et créer un régime équilibré pouvant être donné parallèlement au fourrage. Les aliments composés représentent l'alimentation "rapide" de l'industrie équine, dans le sens que des spécialistes en nutrition ont formulé des régimes capables de fournir tous les nutriments requis pour compléter un fourrage typique et créer ainsi un 'régime totalement équilibré'. 

 
Chevaux en cours d'entraînement léger

Les chevaux de course en cours d'entraînement léger, de remise en forme ou même de convalescence ne présentent pas les mêmes besoins énergétiques et nutritionnels que les chevaux prêts pour la course, mais les régimes plus faibles en énergie convenant aux charges réduites de travail ne fournissent pas toujours un soutien nutritionnel suffisant pour ces chevaux, auxquels on demandera ultimement de courir au plus haut niveau. Un produit comme le No.16 Racing Light est formulé pour soutenir la croissance et le développement continu du jeune cheval tout en apportant la nutrition essentielle à l'athlète plus mûr qui a besoin de remplacer les forces emmagasinées, de conserver la tonicité et la fonction musculaire, et de maintenir une condition optimale en dehors des périodes d'entraînement lourd ou pendant le rétablissement suite à des lésions.

Chevaux en cours d'entraînement lourd et en période de course            

À mesure que l'intensité du travail augmente, les besoins nutritionnels et énergétiques du cheval en cours d'entraînement augmentent. Il faut donc choisir une alimentation appropriée pour assurer un apport suffisant et optimiser la performance. Les aliments composés comme le No.10 Racehorse Mix et No.11 Racehorse Cubes, ont été formulés comme source alimentaire unique et concentrée, apportant au cheval en cours d'entraînement une alimentation à haute teneur énergétique contenant des protéines, vitamines et minéraux de bonne qualité capables de répondre aux demandes imposées par le travail.   Pour les chevaux au tempérament excité ou aux antécédents de coliques ou d'Azoturia/myotise, les Racehorse Cubes sont préférables du fait de leur plus faible teneur en amidon.

Sachant que l'avoine est toujours le choix préféré d'un grand nombre d'entraîneurs, Baileys a formulé Oat Balancer Mix à donner parallèlement à l'avoine pour offrir au cheval un niveau optimal de nutriments pour soutenir sa performance. L'avoine est traditionnellement utilisée comme source d'énergie et les glucides solubles qu'elle contient sont la seule source d'énergie que le cheval peut utiliser pendant le travail intense. Toutefois, comme beaucoup de céréales, l'avoine manque de certains nutriments, notamment de protéines de bonne qualité, de calcium et de magnésium, qui sont particulièrement importants pour le métabolisme énergétique et la fonction musculaire du cheval. L'usage d'un équilibrant avec l'avoine est donc conseillé pour optimiser la santé et la performance du cheval. 

Idéalement, l'apport des concentrés dans l'alimentation quotidienne ne doit pas dépasser 50-60%.  Les aliments concentrés doivent donc être formulés de sorte à répondre aux besoins nutritionnels à raison du pourcentage indiqué. En termes réels, pour un cheval de course pesant 500 kg et capable de manger 2½% de son poids corporel par jour, ceci équivaut à 6 ½ - 7 ½ kg d'aliments concentrés par jour et 5-6kg de fourrage. Il est nécessaire de nourrir le cheval à raisons de plusieurs petits repas fréquents et réguliers afin d'assurer une consommation suffisante de nutriments tout en satisfaisant la taille et les contraintes fonctionnelles des voies digestives (les chevaux de course reçoivent typiquement 3 à 4 repas concentrés par jour).
Nourrir pour une performance optimale

Le plus grand défi consiste à apporter une énergie suffisante pour faire courir le cheval. Dès lors que le corps du cheval a converti les aliments en énergie stockée sous forme de glycogène, de glucose et d'acides gras, ceux-ci sont requis pour l'activité athlétique et convertis en molécules biochimiques nommées ATP (adénosine triphosphate), lesquelles nourrissent ultimement les fibres musculaires et permettent "l'allumage" et la contraction. Trois principales voies énergétiques peuvent ainsi être suivies par le cheval de course, en fonction du travail :

1/ Travail d'endurance – faible intensité, effort de longue durée (de plus de deux heures). Le cheval utilise la voie respiratoire aérobie (avec oxygène) pour "brûler" le carburant requis et peut utiliser les fibres, les graisses et les glucides comme substrats énergétiques.

2/ Travail de sprint – haute intensité, effort de courte durée (de moins d'une minute). Ce travail nécessite la voie anaérobie (sans oxygène) du fait que le cheval n'est pas en mesure de brûler suffisamment vite le carburant avec les voies biochimiques aérobie.  Il passe donc à la voie anaérobie, moins efficace, laquelle ne peut utiliser que les glucides comme substrats énergétiques principaux.

3/ Travail de distance moyenne – effort de courte à moyenne durée, avec parfois des besoins soudains en énergie, ainsi qu'une activité de plusieurs minutes (trotteur par exemple). Il est possible de conditionner ces chevaux pour qu'ils utilisent un mélange de glucides et d'huiles comme substrats énergétiques. La recherche a illustré que le régime combinant les graisses et les glucides peut retarder la fatigue et augmenter la résistance.

 
Les avantages de l'huile pour la performance

Pour le cheval de course, un régime riche en graisses peut contenir environ 10-12% de corps gras (normalement sous forme d'huiles végétales comme l'huile de soja et de lin). Les huiles et les graisses fournissent environ 2 ½ plus d'énergie (Mégajoules/kilogramme (MJ/kg)) pour un même poids en céréales comme l'avoine. Cette densité nutritionnelle/énergétique confère aux huiles ajoutées au régime un moyen très précieux d'augmenter la densité énergétique sans augmenter le volume – ce qui est extrêmement important lorsqu'on considère les facteurs physiques gouvernant une digestion efficace et l'utilisation des nutriments. Par ailleurs, ces régimes denses en énergie sont avantageux lorsqu'il s'agit de nourrir un cheval difficile qui risque de ne pas consommer le volume idéal requis.   Un régime typique de course, comme Baileys No.10 Racehorse Mix, peut contenir 13% de protéines, 8,5% d'huile et posséder un niveau énergétique digestible de 14MJ/kg. Si vous souhaitez accroître davantage l'apport en énergie, un supplément d'huile comme Baileys Outshine (huile 26%, énergie digestible 24 MJ/kg) pourra être ajouté à raison de ½ -1 kg par jour. 

 
Des protéines pour la performance

Contrairement à la croyance populaire, les protéines ne forment pas un grand substrat d'énergie. Toutefois, le cheval de course a besoin de protéines de bonne qualité (composées d'acides aminés comme la lysine, la méthionine et le tryptophane) pour maintenir le développement et la fonction musculaire, remodeller et renforcer les os, ainsi que réparer les tissus, et assurer les fonctions sanguines et métaboliques générales. Une bonne source de protéines de qualité est le soja – typiquement trouvé dans beaucoup d'aliments composés. Certes, les besoins en protéines augmentent légèrement avec le travail mais pas autant que les besoins énergétiques.

Le cheval peut perdre plusieurs litres de sueur pendant le travail de haute intensité et l'apport d'électrolytes (sels corporels comme le sodium, le potassium et les chlorures) après le travail pour remplacer les sels perdus et prévenir la déshydratation est donc très important. Les produits comme l'électrolyte Baileys Aqua-Aide pourra contribuer à cet objectif.  

L'alimentation des chevaux de course peut paraître difficile. Il n'en est rien, mais le sujet doit tout de même être approché avec clarté et méthode. Pour que le cheval de course puisse devenir un athlète et battre ses concurrents, il doit recevoir un sérieux support nutritionnel. 

 
VITAMINES & MINÉRAUX

Bien qu'ils ne soient pas requis en vastes quantités, des apports suffisants sont essentiels pour utiliser au mieux les voies métaboliques et répondre aux besoins en performance du cheval. Les vitamines et les minéraux agissent entre eux, et chacun de leurs éléments a plusieurs rôles à jouer. Ils participent aux réactions enzymatiques et agissent comme des antioxydants – pour réduire le stress sur les tissus, les sabots, la croissance des poils et de la robe, et la fonction musculaire. À titre d'exemple, le stress vécu sur le terrain de course peut accroître les besoins en vitamines B, lesquelles doivent donc être prévues dans le régime. 

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